Fin d’année : boostez le pouvoir d’achat de vos salariés à moindre coût!
Publié le 26/11/2025
Ces avantages renforcent la fidélisation des salariés, gage d’amélioration des performances pour l’entreprise.
Bons d’achat et cadeaux de fin d’année
La fin de l’année est l’occasion pour l’employeur d’attribuer des bons ou cadeaux à ses salariés exonérés de cotisations sociales.
Tolérance de l’administration
L’administration exonère ces cadeaux de cotisations sociales et d’impôt dès lors que leur valeur n’excède pas 5 % du plafond mensuel de la sécurité sociale par an et par salarié (soit 196 € en 2025). Lorsque ce seuil est dépassé, l’exonération est possible si l’attribution du cadeau ou bon d’achat est liée à un événement particulier :
- mariage ou Pacs,
- naissance,
- départ à la retraite,
- fête des mères et des pères,
- Noël, la rentrée scolaire…
Pour chaque événement, la valeur du cadeau ou bon d’achat ne doit pas dépasser le plafond de 196 €. Ce seuil a été aménagé pour la rentrée scolaire et Noël.
Plafond d’exonération pour Noël 2025
Dans le cas de Noël, le seuil d’exonération est de 196 € par salarié et par enfant de moins de 16 ans.
Exemple : un salarié qui a 3 enfants de 13, 15, et 18 ans. L’entreprise décide de verser des bons d’achat pour Noël. Elle peut en verser jusqu’à 196 € pour le salarié, et pour ses 2 enfants de moins de 16 ans, soit un total de 588 €.
Prime « Macron »
Lorsque l’employeur verse une prime de partage de la valeur (PPV) dite « prime Macron », il bénéficie d’avantages sociaux et fiscaux différents, selon l’effectif de l’entreprise.
Entreprises de moins de 50 salariés.
Pour les salariés dont la rémunération annuelle est inférieure à 3 SMIC, les sommes versées au titre de la PPV sont exonérées de :
- cotisations sociales ;
- CSG/CRDS ;
- de l’impôt sur le revenu ;
- et du forfait social.
Ces exonérations sont applicables dans la limite de 3 000 (6 000 € pour les entreprises dotées d’un accord d’intéressement etc.)
Entreprises de 50 salariés et plus
Depuis le 1er janvier 2024, la PPV versée aux salariés de ces entreprises est toujours exonérée de cotisations sociales dans la limite de 3 000 ou 6 000 € par an et par salarié, quelle que soit sa rémunération. En revanche, elle est assujettie à CSG/CRDS et à l’impôt sur le revenu.
Pour bénéficier des exonérations sociales et fiscales, vous devez mettre en place, avant la date de versement de la PPV soit une décision unilatérale, soit un accord d’entreprise.
Altéor Ressources Humaines est à votre disposition pour vous accompagner.
Chèques-vacances
Autre outil de fidélisation, les chèques-vacances. Ce sont des titres de paiement nominatifs. Dans les entreprises de moins de 50 salariés sans comité social et économique (CSE), le chef d’entreprise peut également en bénéficier.
Exonérations sociales et fiscales
Dans les entreprises de moins de 50 salariés sans CSE, la participation de l’employeur est exonérée de cotisations sociales (hors CSG/CRDS et versement mobilité éventuel), dans la limite de 30 % du Smic mensuel par salarié et par an, soit 540 € en 2025. Elle est également exonérée de l’impôt sur le revenu dans la limite d’un Smic mensuel brut (1 801 € en 2025).
Quel est le montant de la participation patronale ?
La contribution de l’employeur aux chèques-vacances ne peut dépasser :
- 80 % de la valeur libératoire si la rémunération moyenne du bénéficiaire au cours des 3 derniers mois précédant l’attribution est inférieure au plafond mensuel de la sécurité sociale (3 925 € en 2025) ;
- 50% de la valeur libératoire si elle dépasse ce plafond.
Ces contributions peuvent être majorées de 5 % par enfant à charge et 10 % par enfant handicapé, dans la limite de 15 %.
Si l’un de ces seuils est dépassé, seule la fraction de la participation patronale supérieure à ce seuil est soumise à charges sociales.
Exemple :
Pour un salarié dont la moyenne des rémunérations au cours des 3 derniers mois précédant l’attribution des chèques vacances est de 3 000 €. Ce salarié n’a pas d’enfant.
Valeur des chèques vacances : 500 €
Participation de l’employeur : 450 € (90%)
La participation de l’employeur étant supérieure à 80% (400 €), la fraction de la participation patronale supérieure à ce seuil est soumise à charges sociales (les 50 € qui dépassent).
Quelles sont les conditions pour bénéficier des exonérations sociales et fiscales ?
Pour bénéficier des exonérations sociales et fiscales, la mise en place des chèques vacances par l’employeur doit également faire l’objet :
- d’une décision unilatérale de l’employeur ;
- ou d’un accord collectif (de branche, interentreprises ou d’entreprise).
Ce document doit préciser les modalités de l’attribution des chèques-vacances aux salariés dans le respect de certains critères.
Altéor Ressources Humaines est à votre disposition pour vous accompagner dans la mise en place des chèques vacances.
Titres-restaurant
L’employeur peut également attribuer des titres restaurant à ses salariés. Chacun participe à l’achat du titre : la part du salarié est prélevée sur son salaire et l’employeur paie le titre restaurant à l’organisme émetteur.
Quel est le montant de la participation de l’employeur ?
La participation de l’employeur à l’achat du titre est exonérée de cotisation sociale à condition :
- qu’elle soit comprise entre 50 % et 60 % de sa valeur
- et que cette contribution n’excède pas 7,26 € (en 2025) par titre.
Si l’un de ces seuils est dépassé, seule la fraction de la participation patronale supérieure à ce seuil est soumise à charges sociales.
Altéor Ressources Humaines vous accompagne
Notre conseil
Pour bénéficier des exonérations de charges, il est indispensable de respecter les conditions de mise en place et d’équité entre salariés. Il existe d’autres dispositifs permettant de contribuer à la fidélisation des salariés. N’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner.
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Rédigé par Papa Ndione