Contrat d’apprentissage et de professionnalisation : le contrôle est-il renforcé pour la prise en charge financière ?
Publié le 20/09/2024
Oui : les OPCO (l’opérateur de compétence) assurent le financement des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Ils prennent notamment en charge :
- les dépenses relatives à la formation du tuteur et du maître d’apprentissage et à l’exercice de leurs fonctions ;
- les frais de formation…
L’employeur qui emploie un apprenti ou un salarié en contrat de professionnalisation, doit adresser à l’OPCO le contrat dans les 5 jours suivants le début de son exécution. L’OPCO contrôle ensuite la conformité du contrat. En cas de non-conformité, l’OPCO refuse sa prise en charge financière.
Plus de points contrôlés
Avant, les vérifications des OPCO sur la conformité des contrats ne portaient que sur les points suivants :
- l’âge de l’apprenti (entre 16 et 29 ans, sauf exceptions) ;
- l’éligibilité à l’apprentissage de la formation ;
- la personne choisie comme maître d’apprentissage (doit être salariée de l’entreprise, volontaire, majeure et « offrir toutes garanties de moralité ») ;
- la rémunération minimum perçue par l’apprenti.
Suite au décret du 28 juin 2024, pour les contrats signés à partir du 1er août 2024, l’OPCO contrôle également si :
- l’employeur ne fait pas l’objet d’une procédure d’opposition à l’engagement d’apprentis, de suspension de l’exécution du contrat et d’interdiction de recrutement en alternance,
- l’organisme de formation est bien habilité pour préparer à la certification (le cas échéant) ;
- l’organisme de formation est certifié Qualiopi (sauf dispense).
Refus de prise en charge financière
La non-conformité d’une de ces mesures entraîne le refus de prise en charge financière du contrat par l’OPCO. Ce refus s’applique également en cas de non-respect par l’employeur, de dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles.
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Rédigé par Papa Ndione