Embaucher et intégrer un salarié

Publié le 20/10/2023

Le recrutement d’un salarié est un enjeu important pour votre entreprise : le but final étant de le fidéliser. Pour une intégration réussie, l’employeur doit être attentif aux premiers pas du salarié. L’embauche demande beaucoup d’énergie et de temps au chef d’entreprise : autant mettre toutes les chances de son côté pour la réussir. La période d’essai, dont la durée dépend du type de contrat et du poste, permet de poser le diagnostic sur les potentialités du nouvel embauché.

Un parcours d’intégration pour accompagner le salarié

Proposer un parcours d’intégration permet de baliser le terrain, sans rien oublier. La première journée, il est utile de consacrer du temps à la présentation de l’entreprise, aux pratiques et habitudes des personnes avec lesquelles le nouveau recruté sera amené à travailler au quotidien.

Autre point important : anticiper les postes par lesquels le nouveau salarié devra passer pour parfaire son apprentissage. Ainsi, il pourra se familiariser avec le fonctionnement de l’entreprise et découvrir les personnes qu’il sera amené à côtoyer.

Mettre en place un tutorat

Lorsque vous employez plusieurs salariés, l’idéal est de mettre en place un tutorat avec un collaborateur de confiance, à la fois expérimenté et pédagogue. Les avantages du tutorat sont nombreux :

• éviter l’isolement ;
• permettre de gagner du temps ;
• favoriser l’intégration au sein de l’équipe.

Il est souhaitable de prendre le temps de présenter la nouvelle recrue et de vous assurer que tout se passe bien dès les premiers jours. L’arrivée d’un nouveau collègue peut parfois perturber l’activité au quotidien.

La planification d’entretiens et de points d’échanges avec le nouveau salarié permet de poser un cadre rassurant et de faciliter l’évaluation. Dans le cas d’un tutorat, il faut prévoir un débriefing avec le tuteur sans la présence de la nouvelle recrue. L’évaluation complète du nouveau salarié devra être réalisée avant l’échéance de la titularisation avec l’aide d’une grille d’analyse.

La période d’essai pour apprécier les capacités professionnelles

Durant la période d’essai, l’employeur comme l’employé peuvent rompre le contrat unilatéralement, sans justification, sur l’appréciation des seules capacités professionnelles. Pour les CDD d’une durée inférieure ou égale à 6 mois, la période d’essai est fixée au maximum à 1 jour calendaire par semaine, dans une limite de 2 semaines. Pour un CDD de plus de 6 mois, la période d’essai est fixée à 1 mois maximum.

Pour les CDI, la période d’essai ne peut dépasser, pour sa durée initiale, deux mois pour les ouvriers et les employés, trois mois pour les agents de maîtrise et les techniciens et quatre mois pour les cadres.

Dans le cas d’un CDI, la période d’essai peut être renouvelée une fois, si la convention collective le prévoit. Cette possibilité doit alors être précisée dans le contrat de travail. Cependant, l’accord du salarié sur ce renouvellement est impératif.

Pour rompre le contrat pendant la période d’essai, un délai de prévenance doit être respecté. Sa durée dépend de l’ancienneté dans l’entreprise et de la convention collective.

Rédigé par Papa Ndione